Trier ses emails est au cœur de l’actualité. Une mesure qui est à la fois moquée et recommandée par les politiques.
Premièrement, un email reste une meilleure solution qu’une lettre papier. C’est plus rapide et environ 20 fois moins émissif en CO₂.
Réduire l’empreinte carbone des emails repose sur 2 leviers :
- Nettoyer sa boîte de réception;
- Se désabonner des emails que l’on ne lit plus (CleanFox vous permet de réaliser cela simplement !).
Que nous disent les chiffres ?
Pour une entreprise de 100 personnes par exemple :
L’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) a mené une étude sur le sujet; les hypothèses de départ semblent un peu disproportionnées mais elles ont le mérite de donner un ordre de grandeur intéressant : 19 g de CO₂ eq par email, tout compris, c’est-à-dire incluant les terminaux, les infrastructures, etc.
L’étude part du principe qu’un employé envoie en moyenne 33 emails de 1 Mo par jour de travail (c’est beaucoup !).
Pour une entreprise de 100 personnes travaillant 220 jours par an, cela représente 136 kg d’équivalent CO₂ par an et par employé.
Presque 14 tonnes de CO₂ pour l’ensemble de l’entreprise, soit l’impact carbone d’une dizaine de vols Paris-New York ou le trajet aller-retour Paris-Marseille en TGV de 4 118 personnes.
Comment réduire l’impact carbone de vos emails d’entreprise ?
L’ADEME recommande plusieurs éléments :
- Limiter au maximum le nombre d’emails contenant une pièce jointe et les compresser le cas échéant;
- Limiter le nombre de destinataires (ne pas mettre systématiquement son N+1 en copie par exemple. Pour chaque destinataire supplémentaire, ce sont 6 g éq. CO₂ qui s’ajoutent au bilan carbone !);
- réduire le temps de stockage de l’email sur votre boîte de réception.
L’impact d’un email augmente de 2 g de CO₂ eq par trimestre de stockage.
Donc au lieu de conserver un email un an en moyenne, vous pouvez instaurer une politique de lecture puis suppression immédiate au sein de l’entreprise. C’est simple, rapide à implémenter et efficace dès la mise en application.
Pour notre entité de 100 personnes qui envoient 726 000 emails par an et les conservent 12 mois en moyenne, cela représente une économie de 7,99 t de CO₂ sur les 13,6 initialement émis.
Soit 79,9 kg de CO₂ économisés par an et par employé.