C’est pas Versailles ici !
Éteindre la lumière en sortant peut paraître évident, mais cela n’est pas suffisamment mis en place au vu de son impact.
Une étude de l’Université Nationale des Sciences et Technologies de Séoul donne quelques repères intéressants.
L’étude porte sur l’impact de l’utilisation des détecteurs de mouvements pour la gestion de l’éclairage des universités. Comme les heures et modes d’utilisation sont relativement similaires (parkings, salles utilisées en journée, etc.), nous pouvons raisonnablement extrapoler les résultats aux entreprises.
Dans les parkings souterrains de l’université, l’économie d’électricité quotidienne est de 39,5 Wh par m² et par jour d’éclairage (- 78 %).
Dans les salles de cours (que l’on peut imaginer être des salles de réunion ou des bureaux), ces valeurs sont respectivement de 25,0 Wh/(m² jour) soit -32 %.
Enfin, les économies réalisées sur l’utilisation de la climatisation sont de 55,0 Wh/(m² jour), avec un taux d’économie de 27,9%.
Il va sans dire que l’idéal serait de ne pas avoir à utiliser de détecteurs de mouvements, ce qui éviterait l’impact carbone de leur fabrication.
Combien pouvez-vous économiser ?
Prenons l’exemple d’une entreprise tertiaire classique : 200m² de bureaux pour 20 personnes et un parking de 230 m² (20 places).
L’application de capteurs de détection de mouvements et de systèmes de gestion des pièces permettrait de réaliser d’importantes économies d’énergie : 16 kWh par jour dans les bureaux (éclairage + clim) et 9 kWh par jour dans le parking.
Sur une année de 300 jours d’activités, cela donne au total 8100 kWh (environ 1400 €, soit 3.25 € par m² ou 70 € par employé).
Sachant qu’un kWh électrique en France émet environ 60g de CO₂ eq par kWh cette économie représente 486 kg de CO₂, soit plus de 24 kg de CO₂ eq par employé et par an !
Pour l’installation, comptez environ 2500€ pour 500m².